C’est dans le cadre de la 90e session ordinaire de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), que Libreville abrite du 11 au 16 décembre 2017.

Après Bamako au Mali du 23 au 28 octobre 2017, pour la 89e session ordinaire, la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) se réunie du 11 au 16 décembre 2017, à Libreville, pour sa 90e session ordinaire.

Au cours de cette session, il s’agira, pour le principal organe de régulation de la Conférence interafricaine des marchés des assurances (CIMA), d’examiner pour approbation, le compte rendu de la session précédente.

Les commissaires se pencheront également sur un certain nombre de dossiers tout aussi importants, allant de la surveillance prudentielle du marché des assurances à l’examen des dossiers de demande et d’extension d’agréments.

La réévaluation d’actifs immobiliers ainsi que le suivi de l’exécution des décisions de la Commission régionale de contrôle des assurances est également programmée.

Selon les experts, il sera question à ce niveau d’évaluer l’état, le suivi et l’exécution des injonctions de la CRCA, d’examiner les plans de financement ou de redressement des sociétés d’assurances et enfin de statuer sur les cas des sociétés en liquidation.

Cette réunion se tient dans un contexte où le secteur entame une dynamique de réformation en profondeur pour mieux répondre aux enjeux de développement africains de demain. Car, face aux progrès rapides de la banque subsaharienne ces trente dernières années, le secteur des assurances continue à jouer les seconds rôles dans le système financier en Afrique francophone.

Certes, quelques groupes régionaux se sont constitués les dix dernières années et sont devenus des acteurs prédominants du marché, ils n’ont toutefois pas conduit à la croissance exponentielle que tous attendaient.

En général, les 14 pays de la CIMA restent caractérisés par un taux de pénétration très faible aussi bien en valeur absolue (0,27 % du produit intérieur brut pour la vie et 0,65 % pour la non-vie en 2014) que par comparaison à d’autres zones : respectivement de 1,1 % et 2,1 % au Maroc, et 4,2 % et 2,7 % en Europe par exemple.